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Violences physiques dans le judo : "Je me suis fait massacrer", témoigne Maxine

Artémis-Sport

Un entretien diffusé par RTL en novembre 2020 (source)


Depuis le début de l'année et le témoignage choc de la patineuse Sarah Abitbol sur les violences sexuelles qu'elle a subi quand elle était mineure de la part de son entraîneur, les langues se délient dans le monde du sport. La Fédération française de judo vient d'annoncer avoir recensé de nouveaux cas et entend s'engager à accompagner les victimes pour éradiquer ce fléau et tout prédateur du judo.


Mais il faut savoir que les violences dans le sport ne sont pas uniquement sexuelles : elles sont aussi physiques et morales. Plusieurs victimes pratiquant justement le judo ont décidé de témoigner. La première s'appelle Maxine et se livre pour la première fois. En 2004, elle est âgée de 17 ans et est pensionnaire à l'Insep, l'institut qui forme les champions dans le bois de Vincennes. Elle a l'habitude des entraînements musclés, c'est dans la culture du judo.

Pourtant ce mardi 7 décembre, la séance va aller trop loin lors d'un randori, c'est à dire un travail au sol. L'entraîneur ne va pas l'épargner. "Il a commencé à m'étrangler, ce qui se fait en judo. Sauf que quand j'ai tapé (au sol, ndlr), il ne lâchait pas. Je suis tombé plusieurs fois dans les pommes. Ça a été des étranglements qu'on appelle sanguins, et d'autres sur la trachée (...) Je ne sais pas comment j'ai fini l'entraînement ce jour-là. J'étais dans un état second".


C'est comme un viol dans une rame blindée Maxine, ancienne judoka

Un autre entraîneur, une femme alertée par les cris de la junior que les témoins de l'époque décrivent comme des cris d'un cochon qu'on égorge, intervient et demande au coach d'arrêter. Mais ce dernier lui dit de s'occuper de ses affaires. Le corps à corps entre la jeune fille de 60 kg et son bourreau de plus de 80 kg durera une cinquantaine de minutes. "Quand je me relève de ce randori, je vois plusieurs athlètes qui pleurent. C'est là que je me rend compte que je n'ai pas rêvé, que je me suis vraiment fait ouvrir, vulgairement, massacrer".


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